Les avancées technologiques et biologiques suscitent de nombreuses questions. Des pratiques initiées ces dernières années ont mis sur le devant de la scène, la nécessité d’instaurer un cadre juridique aux recherches scientifiques et médicales.
Comprendre l’enjeu de la bioéthique
La bioéthique traite des problèmes moraux que suscitent les progrès technologiques, notamment en science, en médecine, et en génétique. Ayant vu le jour en 1960, elle s’intéresse à la déontologie médicale, mais diffère de celle-ci, en ce sens qu’elle fait intervenir plusieurs acteurs : des biologistes, des juristes, des généticiens, des philosophes, des sociologues, etc. Notons que les progrès scientifiques peuvent donner lieu à des dérives. Le concept de la bioéthique invite donc les individus à s’interroger sur les conséquences des évolutions et leur impact sur la vie humaine.
Bioéthique – vie humaine, quel rapport ?
Toute personne experte ou non, doit se sentir concerné par la question de la bioéthique. Quels problèmes moraux suscitent les avancées technologiques ? Qu’apporteront ces innovations à notre quotidien ? Quels en sont les avantages ? Quelles conséquences pourraient-elles engendrer ? Quel monde souhaitons-nous créer au nom de ces progrès ? Il ne s’agit pas d’un intérêt individuel, mais plutôt d’une préoccupation collective. Les controverses liées aux pratiques telles que la procréation, la fin de la vie, la modification des génomes, au don d’organes ou encore le clonage remettent en question non seulement le respect de la vie, mais aussi l’intégrité humaine. Qu’en est-il de la vie de famille ? Partant du sens que la famille est le lieu de départ de la société, certaines décisions ont un impact direct sur la société que nous souhaitons construire demain.
L’instauration de la bioéthique permet de réguler ces questions et de prévenir les dérives. Il s’agit notamment de préserver l’humanité et les valeurs qu’elle porte.
En France, une loi sur la bioéthique instaurée en 1994 encadre et pose un grand nombre d’interdits à la médecine, et aux recherches scientifiques. Celle-ci est révisée tous les 5 ans afin de s’adapter aux changements de la société.